Le froid maintient le chaud ; le chaud maintient le froid.
L’humide tient le sec ; le sec ayde à l’humide.
Et à mêmes effets, la concorde les guide.
(Clovis Hesteau de Nuysement)
Pour atteindre Souzdal depuis Moscou, il faut prendre un train jusqu’à Vladimir (3 heures), puis un bus qui parcourt les 30 derniers kilomètres (1 heure). En effet, la ligne du Transsibérien ne passe pas à Souzdal, ce qui lui permet de rester comme figée dans le temps.
Notre train est à 7 heures 54 ; nous identifions la gare (il y en a quatre) et prévoyons d’arriver une heure avant pour être large. Mais le temps de passer la sécurité, de tenter infructueusement de prendre nos billets à une borne, de se faire comprendre au guichet, de trouver le quai, il est moins une lorsque nous montons dans le train. Mais on ne change pas les bonnes habitudes : à Belfort, à Paris ou à Moscou, nous aimons vivre dangereusement lorsqu’il s’agit de prendre le train. 😉
Nous sommes fiers de nous car le guide conseille de prendre un taxi mais nous réussissons à trouver la gare routière, acheter nos billets et monter dans le bon bus, tout cela en russe car personne ne parle anglais ici. L’agent tient à ce que nous prenions le bus suivant car il n’y a plus de place assise mais nous ne voulons pas perdre de temps. Nous sommes donc debout et compressés mais cela nous rappelle de bons souvenirs de la ligne 13. 😀

A Souzdal, il fait beau, il fait chaud et tout semble paisible. Le point noir, c’est notre hébergement : excentré, en sous sol et sans fenêtre. Nous avions lu : « les clients ont trouvé les prestations meilleures que prévues ». Ah bon ?!
Nous avons marché 3 kilomètres avec nos sacs sur le dos pour y accéder, il faut maintenant retourner au centre pour déjeuner. Nous choisissons de passer par les petits chemins, les bords de rivière et les petits ponts : « On fait un détour parce que c’est… jo-li ! » 😉

Sur la route, nous tombons sur le Couvent de l’Intercession, sur la rive droite de la Kamenka ; pour éviter d’y revenir, nous décidons d’y faire un tour mais rapide parce qu’on a trèèèèès faim. C’est beau, c’est fleuri et les soeurs proposent le repas. On se dit pourquoi pas et on s’installe. Meilleur rapport quantité-prix jusqu’à ce jour : soupe, entrée, plat, dessert et boisson pour deux au prix d’un plat ailleurs. En plus c’est typique et c’est bon, même si nous devons manger en silence (ça ne me fait pas de mal parfois 🙃).


L’après midi, le programme est chargé et j’ai un petit peu la flemme mais Quentin est motivé : visite du Kremlin, le plus vieux de Russie. Je négocie avec Quentin pour ne pas faire le musée à l’intérieur mais la fille de l’entrée réussit à nous refiler ses tickets… C’est parti pour des icônes et… des icônes.


Je ne veux pas manquer le coucher de soleil et nous nous dépêchons de rejoindre le beffroi du Monastère de la Déposition-de-la-robe-de-la-Vierge (!) dont le clocher est accessible et promet une jolie vue… « à nos risques et périls » d’après le guide (#toujoursplus). Nous arrivons finalement à temps et nous passons une heure à admirer le panorama.


Il est temps de tester les banya russes : nous allons dans le spa le plus connu de la ville, excentré lui aussi. Il n’y a pas de place avant 22 heures, c’est cher et ça ressemble à un attrape-touriste. Nous reportons au lendemain.
Il faut alors retourner au centre pour diner. Ouf un taxi ! Nous poussons la porte de Gostinyj Dvor, il n’y a que des trentenaires. Souzdal est une destination romantique pour les jeunes couples russes. D’ailleurs à l’exception de deux japonaises rencontrées en haut du clocher, nous ne croiserons plus que des russes jusqu’à Novossibirsk.

Le lendemain nous réitérons notre tentative de tester les banyas russes. Après quelques recherches, nous dégottons Svetlaya Banya et réservons pour l’après-midi. Juste le temps d’aller goûter la spécialité de la ville : des mini concombres au miel, accompagnés bien entendu d’une Medovukha, grand classique de la région de l’Anneau d’Or.

A nous les bains russes : cabanes en bois chauffées à 90°, puis flagellations à l’aide de branches de bouleau et enfin bain à 5°.
C’est… saisissant ! Enfin, le plus satisfaisant reste quand même de flageller Quentin avec les branches de bouleau. 😈

Marie
P.S. : Vous n’avez pas compris la citation ? Moi non plus ! 😂
Super et joyeux anniversaire en
🇨🇳🍾
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N’ayant pas d’autre moyen de vous joindre, un très joyeux anniversaire à Quentin. Je suis sûr que vous en aurez profité pour faire des choses exceptionnelles… qu’on attend de lire et voir avec grande impatience
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domi.hennequin@orange.fr
Bon anniversaire Quentin et grosses biz à vous 2.
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JPP ! Moins poétique que les articles de Quentin mais tellement drooooooles !
Chacun vos styles, tous les deux géniaux ! On en veut encore
Love
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De gros bisous des Daudey ! Profitez bien et continuez à nous faire rêver !…
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